Comment habite-t-on les territoires « à risque » ?
[Journée d’étude] EPFL, Lausanne, 30 avril 2009
 L’intérêt récent pour la question de l’impact des risques sur les territoires qu’ils touchent — non seulement de la part de géographes mais également de sociologues, de politologues, anthropologues et autres architectes — témoigne de la nécessité du dialogue interdisciplinaire pour appréhender certaines pièces du puzzle qui composent le phénomène du risque.
L’intérêt récent pour la question de l’impact des risques sur les territoires qu’ils touchent — non seulement de la part de géographes mais également de sociologues, de politologues, anthropologues et autres architectes — témoigne de la nécessité du dialogue interdisciplinaire pour appréhender certaines pièces du puzzle qui composent le phénomène du risque.
Organisée à l’EPFL par le Groupe d’Etude de la Spatialité des Risques (ESpRi) le jeudi 30 avril, la journée d’étude intitulée « Habiter les territoires à risque » se veut constituer un moment fort de ce dialogue en insistant sur les modalités selon lesquelles des acteurs (humains et/ou non-humains) peuplent, pratiquent, habitent des espaces caractérisés par leur dimension risquée. Le cadrage des débats visera à mettre en lumière que si quantité de décisions individuelles (quitter un quartier dangereux ou y rester) ou de mesures de gestion par la collectivité (zones industrielles, zones d’habitation par exemple), de dispositions réglementaires ou de politiques publiques sont développées à titre préventif pour faire face aux risques, toutes s’inscrivent, d’une manière ou d’une autre, dans le territoire et ce faisant contribuent à façonner des modalités particulières d’habiter ces espaces.
Les différents chercheurs réunis tenteront, lors de quatre sessions, de retracer les modalités de l’identification des risques, de décrire comment naissent les situations à risques et comment elles s’ancrent dans des territoires particuliers, de comprendre les nécessaires négociations autour de l’identification des risques, et de dégager les logiques territoriales à l’œuvre dans des zones dites « à risque », du point des individus et/ou des collectivités. Rester, fuir, transgresser ou être contraint à l’immobilité ? Une fois que la catastrophe s’est produite, comment les différentes communautés se ré-agencent autour d’un projet commun ? Quelle est alors la place des risques dans ce processus ?
Inscriptions et renseignements.
Illustration : « La Praille », Marion Penelas, 2009.
Résumé
L’intérêt récent pour la question de l’impact des risques sur les territoires qu’ils touchent — non seulement de la part de géographes mais également de sociologues, de politologues, anthropologues et autres architectes — témoigne de la nécessité du dialogue interdisciplinaire pour appréhender certaines pièces du puzzle qui composent le phénomène du risque. Organisée à l’EPFL […]Pour faire référence à cet article (ISO 690)
« Comment habite-t-on les territoires « à risque » ? », EspacesTemps.net [En ligne], Brèves, 2009 | Mis en ligne le 20 avril 2009, consulté le 20.04.2009. URL : https://test.espacestemps.net/articles/comment-habite-t-on-les-territoires-a-risque/ ;


 
 
