Béatrice Joyeux-Prunel

Elle est Ater à l’Ens Ulm en histoire de l’art contemporain. Sa thèse d’Histoire porte sur l’internationalisation de la peinture des avant-gardes parisiennes (1855-1914) (dir. C. Charle, Paris i, 2005), et vient d’être primée par la chancellerie des Universités de Paris. Elle s’intéresse à une histoire sociale, culturelle et internationale de l’art. Agrégée d’Histoire, elle a suivi un parcours ouvert à la philosophie (maîtrise) et à la sociologie (Ens Ulm). Elle participe au projet « Capitales culturelles » de l’Institut d’Histoire Moderne et Contemporaine. Elle rédige une histoire culturelle des peintres d’avant-garde européens, pour les éditions Gallimard (Folio histoire). Plus d’informations sur sa page personnelle.

Jouer sur l’espace pour maîtriser le temps. Peer review

La géopolitique des avant-gardes européennes (1900-1914).

Béatrice Joyeux-Prunel | 28.11.2006

L’avant-garde prétend appartenir à l’avenir ; ou plutôt : que l’avenir lui appartient. La valorisation du futur s’est imposée dans le système de valeur de la modernité, dont l’échelle se calque sur une échelle chronologique orientée. Plus on est d’hier, moins on vaut ; inversement, plus on parvient à faire accepter que l’on est « en avance sur son temps », plus l’on a de chances d’être consacré. [...]